MON PERE : POEMES

MON DEUIL DE L'ALGERIE, JAMAIS NE FINIRA...

Les pieds Noirs, abusés par leurs politiciens
Qui s'enflaient de pouvoir pour s'enfler de finance,
Ont cru aux théories des zootechniciens
Isolant les ethnies par des murs de méfiance...

Alors qu'en voisinage, quand il était possible,
On s'aimait, s'entraidait, se confiait des secrets,
Ailleurs, des riens portaient à l'irascible
Et dressaient entre nous le sang des couperets...

Ouvrez, croisez les rues où l'on vit toi chez moi,
Que toute école s'ouvre en vivier de confiance
Par les rires, les jeux, les tout premiers émois...

Décapés, abrasés, les calculs des retors !
D'Utopie serait né un peuple d'espérance
Naviguant vers Son Dieu toutes voiles dehors.

Michel TALIERCIO

Ce 31 Octobre 1999